Dans 18 jours nous nous envolerons vers notre nouvelle vie. Je reçois pas mal de questions, de petits mots. Des « ça va ? », des « pas trop stressée ? » « tu as hâte ? » « et les enfants ? » « quelle chance… » « quel courage » ou encore « je ne pourrais jamais » ou « si j’étais plus jeune… »
Alors comment on se sent ? Bien. C’est la 1ère chose. Bien parce qu’on a attendu très longtemps avant de savoir si on pourrait concrétiser ce projet. 1 an et demi d’attente avant de savoir si ce projet se ferait ou non. Aujourd’hui j’ai juste hâte que ça arrive. Non pas que j’ai hâte de quitter mes proches. Ca bien sûr, ce sera le plus difficile. Mais hâte de vivre ce qu’on a en tête, hâte d’avoir notre nouveau chez nous, de retrouver mon canapé et mes tasses préférés emballées depuis plus de 2 ans.
Concrètement, mon mari est parti à Sydney depuis un mois et revient demain pour passer les fêtes en famille avant le grand départ. Cette séparation était longue, mais super efficace. Il a pu commencer à travailler, a rencontré ses nouveaux partenaires, trouvé une maison et une voiture. Gagné beaucoup de temps. Nos meubles et cartons sont sur l’océan depuis quelques semaines déjà. Il faut 2 mois en moyenne au container pour arriver là-bas. Si tout va bien, on n’aura qu’à attendre une dizaine de jours sur place avant de les récupérer.
Les enfants sont super excités. Ils disent être super emballés par cette nouvelle vie. Je ne sais pas exactement ce qu’ils s’imaginent mais on fera tout pour qu’elle leur permette de grandir et de s’épanouir le mieux possible. Ils sont inscrits au lycée français de Sydney et reprendront le cours de leur année scolaire le 23 janvier. (les vacances de Noël sont plus longues là-bas, ce sont leurs vacances d’été !) On les a inscrits 3 jours à la cantine et 2 jours en « lunch box » (ils apportent leur déjeuner et mangent sur place). On avisera pour la prochaine rentrée s’il faut ajuster. Ils auront cours tous les jours jusque 15h30 et mon objectif est d’organiser mes activités professionnelles de façon à m’occuper d’eux et des activités extra-scolaires l’après-midi.
On glissera, on patinera surement un peu, peut-être même qu’on s’embourbera. Mais au moins on l’aura fait. On aura vécu ce truc qui nous chatouille depuis longtemps. Déjà à la sortie de l’école on pensait à cette expérience à l’étranger. On avait peu d’expérience et des prêts à rembourser. On s’aimait et on voulait être ensemble au même endroit. Un peu trop de critères pour réussir à trouver un 1er job intéressant. On avait alors choisi Paris. Je ne sais pas s’il y a de meilleurs moments que d’autres, je suis juste convaincue que c’était notre moment.
C’est peut-être un peu brouillon mais j’avais très envie de consigner ces quelques lignes ici, pour me souvenir bien sûr, et puis pour partager ça avec vous qui avez la gentillesse de me lire et de nous encourager dans toutes nos petites folies, avec tellement de bienveillance.
Cela m’a d’ailleurs donné l’idée, si le coeur vous en dit, d’essayer d’écrire un petit peu chaque semaine après notre arrivée pour raconter un petit peu des dessous de cette aventure d’expatriation en famille.
PS : les photos, c’est un clin d’oeil à notre récent voyage à Dubaï, et à cette folle expérience de 4*4 dans le désert avec la très professionnelle équipe d’ Off Road Zone que je recommande vivement ! Qui illustre bien ces propos non ? 😉
With love,
Virginie.