Après quelques jours de voyage « en transit » (Iles Galapagos – Guayaquil – Santiago), nous voici arrivés sur l’Ile de Pâques (Rapa Nui dans la langue ancestrale)!
Ce bout de terre mythique perdu dans l’océan pacifique, fort d’environ 7.000 âmes (il se dit qu’il y aurait davantage de chevaux que d’hommes sur l’île), composé d’une seule ville, Hanga Roa, de volcans, et plusieurs sites archéologiques où l’on peut observer des Moaïs, à savoir des statues taillées dans la roche volcanique par les Rapa Nui il y a plusieurs centaines d’années et qui avaient pour vocation de glorifier d’importants défunts de diverses tribus et surtout conserver leurs manas – sorte de puissance spirituelle – pour protéger le clan. Ces derniers reposent sur de nombreux ahus (stèles de cimetière) un peu partout sur l’île. Voilà pour les grandes lignes…
Il y a un petit décalage horaire avec le continent mais on s’adapte finalement assez bien, les enfants dorment même jusque 8h30 ! Nous sommes accueillis par un Français très sympa, Christophe, installé depuis plus de vingt ans, qui tient une chambre d’hôtes, des « cabanas » comme ils disent ici.
On est là pour 6 jours, alors on y va doucement : visites des sites archéologiques, baignades, siestes, restos, glaces…
Le 1er jour, nous avons fait une balade en bateau « à fond de verre », sympa, mais un peu décevant, il n’y a finalement pas grand chose à voir à travers la vitre si ce n’est une réplique de statue tombée au fond de l’eau qu’on aperçoit vaguement… Néanmoins, la vue de la falaise du volcan Rano Kau (l’un des 3 volcans ayant façonnés l’ile) et la proximité avec les 3 motus les plus grands de l’île nous permettent de passer un bon moment. Et puis, on a revu nos copines les tortues 😉
On est aussi passé au gymnase voir les enfants répéter leur spectacle de carnaval qui devait débuter la semaine suivante. Très sympa et c’est un moment assez spécial pour les habitants de l’île.
Les jours suivants, on s’est régalés à découvrir l’île, à cheval (Valentin est de plus en plus à l’aise !) et en voiture. L’île n’est pas très grande, il y a une seule ville (si on s’en éloigne, il n’y a ni eau ni électricité !). On fait donc le tour assez rapidement, en s’arrêtant sur les différents sites et points de vue.
On a aussi profiter des 2 jolies plages : Anakena et Ovahé (cette dernière est plus petite et un peu difficile d’accès mais plaisante) pour y picniquer et faire des volcans de sable (les châteaux de sable, c’est so 2015…)
On a aussi assisté au spectacle de danse traditionnel Kari Kari, qui était vraiment chouette !
Et puis il y a eu les magnifiques couchers de soleil, les bonnes glaces partagées et, comme toujours, les rires des enfants.