Oui quand on a vu les chutes d’Iguazu, on trouve toutes les autres cascades petites et moins spectaculaires.
Oui quand on a vu Bora Bora et Lopez Mendez on a plus de mal à trouver une plage magnifique. Continue Reading
Oui quand on a vu les chutes d’Iguazu, on trouve toutes les autres cascades petites et moins spectaculaires.
Oui quand on a vu Bora Bora et Lopez Mendez on a plus de mal à trouver une plage magnifique. Continue Reading
Je les voyais rire et courir et ça me suffisait.
Leurs cris de joie et d’excitation, leurs sauts. Les « t’as vu ce que j’sais faire je marche à l’envers ! », les « mais tu m’as coupé la parole » tellement ils parlaient tous en même temps pour me raconter leur joie.
Il ne me fallait rien de plus. Pas mieux, pas plus, juste ça pour passer une bonne journée.
Y en a qui diront que c’est bête, qu’un jour il faudra penser un peu plus à moi et à mes envies à moi. Un jour peut-être. Mais ce jour là, ça me suffisait.
Un « j’ai adoré cette journée » un « je me suis trop régalé », « tu peux me faire un long câlin ? » et puis 3 paires d’yeux qui se sont fermées en 2 secondes 30 et ça me suffisait pour être heureuse.
Cette semaine, on a doucement récupéré, les enfants, eux, étaient en pleine forme.
Cette semaine, on a fini nos épisodes dispos de Game of Thrones et on a réattaqué House of Cards.
On a bougé, visité plusieurs villes, pris beaucoup de trains, des métros et même un peu le bus. On a planifié la fin du voyage aussi, ça fait bizarre 😉
J’ai vu des enfants sur-motivés, curieux, intéressés…On dit que les enfants sont des éponges, mais je pense que moi aussi je suis une éponge, et quand je les vois comme ça, j’ai encore plus envie que l’on continue à découvrir des choses ensemble !
Lundi : 2 nouveaux épisodes de Game of thrones en amoureux
Mardi : un moment ensemble (j’en parlais ici)
Mercredi : Zootopia tous les 5, sur nos futons avant un dodo en famille (au passage, ce disney est top !)
Jeudi : un joli rayon de soleil après pas mal de pluie
Vendredi : il a plu, beaucoup plu…trempés, nous cherchons un petit endroit pour déjeuner. Vue l’heure tardive et le temps, on rentre sans beaucoup de conviction dans un petit restaurant très local. Et là, très bonne surprise, tout le monde s’est régalé et les enfants ont même eu un petit Pokémon en cadeau 😉
Samedi : un facetime famille
Dimanche : une glace, enfin 3 😉
Et vous, belle semaine ?
Bisous.
Pour ce nouveau portrait de maman, nous partons en Australie, avec Vanessa, que j’ai eu la chance de rencontrer à Sydney ! C’est parti :
Présentation :
J’ai 37 ans, diplômée de l’école de commerce EDHEC, digne représentante de la statistique « 30 % des étudiants en école de commerce se marient entre eux », j’ai un petit garçon de 3 ans et une petite fille pour très bientôt. Un parcours professionnel peu typique : début de carrière sur les marches financiers de électricité et du gaz, virage a 360 degrés pour devenir chef de projet en agence de design puis me lancer dans l’aventure en montagnes russes de l’entrepreneuriat avec une 1ère tentative dans le networking pour professionnels de l’industrie créative puis dans la mode pour enfants.
Ma vie personnelle est tout aussi changeante : après 10 ans à Paris, en 15 jours, mon mari est parti 6 mois à Sydney pour un projet client. Je l’ai suivi 1 mois après, sans hésiter, et en refusant de reprendre ma place au chaud dans mon agence de design. Une telle expérience de vie se représenterait-elle? A la fin de sa mission, on a vadrouillé 3 mois en Océanie, puis sommes partis 1 an au Danemark, toujours pour le client de mon mari. Bis repetita, on est parti en quelques semaines juste avec nos valises ! Retour a Paris 3 ans, et l’envie tenace de repartir : on avait plusieurs envies, et c’est le film « Perfect Mothers », fresque parfaite du lisfestyle australien, qui a donné le la final pour l’Australie ! Notre arrivée a été plutôt simple : le bureau Australien qui s’est occupé de nos visas et a financièrement épaulé notre relocalisation. Un « smooth landing » pour nous comme on dit !
Une journée type ?
3 ans après la naissance de notre fils, je dois reconnaître que mon organisation est toujours aussi chaotique ! Surtout depuis que l’on est en Australie car Monsieur Little ne va plus à la crèche mais est gardé à la maison par une jeune fille au pair. Maison qui me sert aussi de bureau ! Et pire depuis qu’il va a l’école une partie de la semaine. Les journées ne se ressemblent pas. Si ce n’est l’heure du réveil : Monsieur Little est réglé a la minute près !
Globalement, réveil à 6h30 maximum au son d’un « Maman, Papa, biberon de vanille » de notre fils dans notre lit ! Puis préparation de la famille un peu plus au pas de course si jour d’école ou de conservatoire de musique. Organisation de la journée avec notre au pair ou si jour d’école, c’est moi qui emmène notre fils à l’école qui n’est pas vraiment à cote de la maison.
Démarrage de ma journée pro entre 9h et 10h. Déjeuner devant mon ordinateur, rituel de toute ma vie pro ! Fin de la journée entre 18h30 et 19h les jours sans école, avec mon fils qui n’est jamais très loin ; 14h les jours d’école pour pouvoir aller rechercher mon fils : ces jours-là , c;est moi qui m’en occupe et passe du temps au playground avec lui, lui donne son bain, le fait dîner.
Puis je couche notre fils, avec la sacro-sainte histoire du soir, mon mari ayant des horaires peu Australiens. Préparation du dîner pour tous les autres membres de la famille. Parfois j’intercale un aller-retour pour aller chercher mon mari à son ferry et lui permettre de rentrer un peu plus tôt voir de dire bonsoir à notre fils. Dîner à l’heure française vers 20h30/21h (on fait figure d’extraterrestres ici), parfois avec nos ordinateurs/vibers etc sur la table. Debriefing de nos journées avec notre au pair et mon mari en dînant. Puis lecture, boulot, ou parfois un film sur youtube (on n’est pas abonné à la tv ici, trop peu qualitative). Et coucher variable entre 22:30 et minuit.
Et le weekend ?
Australie + notre Monsieur Little = fini les grasses mat’ (si tant est qu’elles aient jamais existé depuis sa naissance…) !
Réveil à 6h30 max. Les samedi matin, c’est départ en trombe pour aller a l’activité sportive du moment de Monsieur Little à laquelle on arrive toujours les derniers – en bons français que nous sommes restés ! Puis, 8 mois par an et l’hiver lorsqu’il ne fait ni froid ni pluies tropicales, direction l’une des 70 plages de Sydney pour le reste du week-end, en famille ou avec des amis. Surf ou bodyboard pour mon mari, chateau de sabe pour Monsieur Little et papotages avec les autres parents pour moi.
Avec quand même de temps à autres au milieu des plages, quelques événements culturels ou artistiques pour ne pas oublier de nourrir nos esprits dans un pays qui offre moins d’opportunités culturelles que le vieux monde !
Qu’est ce qui facilite la vie de parents en Australie, et à l’inverse, qu’est-ce qui est plus compliqué à gérer ?
L’atout fondamental de l’Australie pour les parents à mon sens, c’est l’hyper sécurité et le respect.
C’est un trait de la société australienne que tu ressens au quotidien : les gens sont très orientés « communauté », entraide, bienveillance, tournés vers les autres; la société est très civile et respectueuse ; et la justice rapide et efficace. Tout cela forme une réalité de vie ultra sereine : tu n’as pas peur que ton enfant rentre seul de l’école et tu ne te demandes pas s’il a été victime de racket. Bien sur, les problèmes existent , il y a des quartiers plus difficiles et le danger zéro n’existe pas, mais globalement on vit vraiment ici selon leur expression favorite « no worries », « sans souci ».
Concernant la difficulté majeure en tant que parent en Australie, sans hésiter : le coût de la garde puis de l’éducation des enfants !
Particulièrement lorsque tu vis à Sydney ou non seulement le coût de la vie est l’un des plus cher mais l’État de Nouvelle Galles du Sud est celui qui subventionne le moins ces deux postes. L’école publique, qui est la moins chère, ne démarre qu’a partir de l’équivalent de la grande section de maternelle. Avant, une année de maternelle coûte autour de 15000 euros, la crèche entre 60 et 100 euros par jour.
Au-delà du coût, le système éducatif australien est très éclectique, le privé forme 1/3 des élèves ! Tout en se conformant au programme scolaire global défini par l’État local, chaque école ou chaîne d’école a sa propre méthode d’enseignement et se développe sur les fonds des parents. Le système est donc très orienté business, les écoles se « battent » à coup de publicité, de portes ouvertes, d’options/infrastructures différenciantes. Sans parler des listes d’attentes et entretiens un an a l’avance ! Bref, pour un français habitué à l’école pour tous et à la cartographie scolaire, choisir les futures écoles de son enfant est un peu déboussolant au début.
3 petits bonheurs qui te donnent le sourire :
Vivre à l’étranger, parce que c’est l’anti-routine quotidienne et que le challenge oblige à repousser ses limites !
Être entourés de perroquets comme on est entouré de pigeons à Paris, la couleur et l’exotisme en plus !
Entendre notre fils de 3 ans prononcer les mots anglais en « ow » avec cet accent déjà si australien: c’est sur, il sera le plus bilingue d’entre nous !
Une anecdote rigolote sur ta vie d’expartiée ?
C’est plutôt l’anecdote quotidienne :
Être Français à l’étranger, c’est avoir le privilège d’être tout de suite doté d’un immense capital sympathie et, en Australie plus qu’ailleurs encore, porter en soi l’Histoire, la culture, le romantisme.
Comme les Australiens sont très ouverts, parlent facilement et surtout sont très francophiles, la rencontre avec un Français se solde inévitablement par quelques essais dans la langue de Molière. Sauf que n’est pas Molière qui veut…et trop souvent, je me retrouve à devoir composer face à un Australien qui me parle français sans que je ne comprenne un mot !
Le plus drôle, c’est quand, avant même de discuter ensemble, on me dit « ça se voit que tu es française » ! Probablement ce je-ne-sais-quoi français 😉
Un grand merci à Vanessa ! Et pour découvrir sa petite entreprise Little Monsieur, c’est par ici ! (mon petit doigt me dit en plus que c’est les soldes en ce moment 😉
Aujourd’hui nous sommes arrivés dans une « nouvelle maison du tour du monde » comme disent les enfants à chaque fois qu’on change de lieu. Nous avons eu envie de tester un véritable « onsen » japonais, un établissement avec des sources chaudes dans des bains, en général publics. Nous dormons donc ce soir dans un hostel très typique, avec ces fameux bains japonais.
A l’arrivée, ma 1ère réaction a été d’être un peu déçue en voyant qu’il y aurait des horaires « femmes » et des horaires « hommes » et de demander s’il était possible de faire une exception pour les enfants afin d’y aller tous ensemble. Ca n’a pas été possible puisque ces bains sont communs à tout l’hôtel..et que la tradition veut que l’on s’y baigne…nu !
Et puis…cela a été une formidable occasion de passer un moment entre filles, juste elle et moi. Elle était si fière d’avoir ce moment, ce privilège juste avec moi.
On a suivi la tradition : la douche avant, le bain hyper chaud, la douche après et puis, les garçons n’étant pas encore revenus, on a enchainé quelques parties de Uno. Elle a ri, gagné, et puis perdu aussi, sans tricher et sans râler, en me félicitant même quand je gagnais. Elle parlait souvent de ses frères aussi… Elle m’a demandé sa tablette et avant même que je ne réponde elle a ajouté « oh non, on aura un autre moment pour profiter d’internet, c’est mieux le Uno ». Et puis, entre un « +4 » et un « Passe ton tour » elle m’a dit « ça fait longtemps qu’on a pas eu un moment ensemble ».
Je lui ai dit qu’elle avait raison, et que ça faisait du bien.
On a rejoint les garçons puis la soirée a été parfaite. Après le dîner on a installé nos lits japonais (des matelas futons qu’on pose par terre, côte à côte dans la même chambre), on a mis le début d’un dessin animé en promettant de regarder la suite demain et ils se sont endormis en nous serrant très forts.
Je pense que leur nuit sera douce…
Les photos ont été prises dans le Onsen K’s house, à Hakone, près de Tokyo.
Cette semaine nous avons fait les fous à Singapour puis découvert un hôtel de dingue en Malaisie. Cette semaine nous nous sommes envolés vers le Japon et avons goûté nos 1ers vrais sushis japonais.
Cette semaine, on a réussi à faire acheter des « trucs de filles » à notre princesse et c’était riche en émotions…
Cette semaine a été riche, dense, épuisante…Ce soir on se couche avec une immense fatigue et le besoin de retrouver un rythme (un peu) plus raisonnable pour la fin du voyage (ça tombe bien, on avait quasiment rien réservé…) mais il suffit que je regarde quelques photos de cette expérience fabuleuse pour m’endormir le sourire aux lèvres.
J’espère que pour vous et vos loulous la fin d’année n’est pas trop dure…Je vous laisse avec mes petits et grands bonheurs de la semaine, et quelques photos de « mes miens », nos doudous avec leur super papa et mon super buddy qui a bien profité d’eux cette année <3
Lundi : une folle journée au parc Universal Studios. On a (encore) fait l’ouverture Et la fermeture du parc…je retiendrai encore et surtout leurs rires, les « ouaissss », les « let’s go ! » Et les « vamos chicos ! ». Leur énergie inépuisable, sa petite main qui attrapait la mienne pour la poser sur ses yeux quand il avait peur, son rire dans son 1er roller coaster de grand (« le crain qui va super vite et super haut et qui est trop top ! »), leur façon de me raconter le manège qu’ils ont fait avec leur papa « non mais maman faut que tu le fasses avec nous il est incroyable »
Mardi : non mais cette vue !
Mercredi : séance shopping avec les enfants…à l’origine, on devait juste acheter un short pour Victoire…et puis, toute la famille s’est mise à lui faire essayer des choses et à coups de « wha t’es trop belle comme ça ! » on a orienté un tout petit peu les goûts de notre petite fille-garçon manqué. Beaucoup d’émotions et de joie en la voyant si fière, et si jolie…
Jeudi : « tu sais j’ladore mon petit frère je veux toujours le garder »
Vendredi : un peu fatiguée par la nuit blanche en avion, préparer un article pour le blog et me mettre à relire tous vos commentaires sur Facebook et le blog…quel bonheur d’être lus et suivis, vous nous manquez les amis !
Samedi : une belle soirée avec un copain ardéchois-tokyioïte (oui ça existe ! ;-))
Dimanche : les retrouvailles en famille cet été qui s’organisent.
Belle semaine à vous <3
Je regardais les enfants jouer, les pieds dans le sable et les mains dans l’eau. Les cheveux plus blonds et la peau plus mate. Les joues plus rouges et la tête pleine de découvertes.
Je les regardais en buvant un café, inattendu à cet endroit et gentiment offert par le petit commerçant d’à côté.
Je les regardais et je me disais, et si tout était à refaire ?
La prépa, les révisions dans cette petite chambre sombre et impersonnelle. Les soirées à essayer de comprendre les intégrales sur fond de Chérie FM. Les pizzas à 2 euros d’Auchan avec maman, et les weekends qui commençaient le samedi soir et finissaient le dimanche midi.
Je les regardais, si sereine, si apaisée, si épanouie, et je pensais aux emballages cadeaux chez Sephora pendant les fêtes de Noël, aux centres aérés l’été et aux cours de tennis le mercredi après-midi.
Le train de 6h02, de la fameuse pluie crachin du nord, et les grèves aussi.
Les prêts étudiants, le Crous et le conseil général, mon regard envieux et admiratif sur mon entourage, sur leur voyages et leurs nouvelles tenues du lundi matin.
Les hésitations, les doutes, les « oui, et puis non. Non, enfin je sais pas en fait »
Les stages, les entretiens, les « vous avez une caution ? ».
Les nocturnes, les Mc do et les plateaux sushis au bureau. Les réunions, le stress, les validations, les faire- défaire – mieux refaire et les centaines de mails quotidiens.
Les nuits trop courtes et les journées trop longues, la course pour arriver à l’heure à la crèche et les « t’as pris ton aprèm ? ».
Bien sûr cette parenthèse ne durera pas toute la vie, mais…
Je regardais les enfants jouer, les mains dans le sable et les pieds dans l’eau.
Je les regardais et je me disais que si tout était à refaire, juste pour revoir ce tableau au moins une fois, je le referais, sans hésiter.