Celui qui avait joué 1h30 au rugby hier et qui m’a dit « nan mais tu sais maman, au rugby si t’as pas mal c’est que tu t’es pas donné ! ». Celui qui a 1h30 de tennis le mercredi après la natation et qui joue encore 1h de plus pendant le cours de ses frère et soeur. Celui qui veut lire l’histoire du soir et qui repart avec 4 livres dans son lit au moment du coucher.
Celui qui n’en a jamais marre, qui n’en a jamais assez. Celui qui me dit « je sais comment allumer une ampoule de 2 façons ! tu fais des sciences toi à l’école ? par contre c’était nul un moment parce qu’on a appris un son qu’on connaissait déjà, moi j’aimerais mieux apprendre à faire le z en attaché. »
Celui qui dévore à table et qui nous dit « j’ai fini, j’peux sortir de table ? on peut faire du roller ? » et qui rêve d’aller au ski cette année.
Celui qui bouffe la vie à pleines dents, qui n’en loupe pas une miette.
Vous savez parfois je me mets à penser qu’ils me fatiguent ces enfants plein d’énergie, je m’entends leur dire « nan mais reposez-vous un peu non ? apprends à rien faire ! ou encore il faut juste attendre des fois, sois patient »
Et bien vous voyez aujourd’hui j’ai appris le décès d’un jeune papa de 3 enfants, encore une saloperie de cancer, ça a duré juste quelques mois. Alors là, tout de suite, je n’ai envie que d’une chose, pour lui et pour tous les autres partis trop tôt, apprendre à mes enfants à en profiter, toujours. À fond.