Ce soir mon rituel « Se souvenir des belles choses » a une autre saveur. Une semaine trop dure, trop injuste, trop cruelle. Et, puis un trop grand respect pour ceux qui ont souffert, qui souffrent, ceux qui ont enduré la pire douleur que l’on puisse vivre : la perte d’un proche.
Et pourtant plus que jamais cette semaine j’ai apprécié nos petits déjeuners bruyants et agités, nos trajets pour aller à l’école et leurs chambres en bazar. Plus que jamais j’ai adoré les voir rire, jouer et courir. Plus que jamais j’ai aimé les voir se donner la main, se câliner et s’embrasser avant de se coucher. Plus que jamais j’ai apprécié l’odeur des crêpes de mamie, les moments passés à deux et l’air frais et le ciel bleu de ce dimanche. Plus que jamais j’ai souri en lisant ou en écoutant mes amies.
Plus que jamais nous allons profiter du moment présent et (s) « aimer à tort et à travers »*
* de François Morel, à écouter ici
