On a tous dans un album photos de nos parents ou un coin de notre mémoire une photo de nous dans un manège, l’odeur des chichis, le goût des pommes d’amour, la satisfaction d’avoir attrapé le pompon, et puis un peu plus tard, l’espoir que notre petit amoureux secret monte avec nous dans les auto-tamponneuses, s’être moqué des kékés qui tapent dans les gros punching balls, ou avoir dépensé des fortunes pour essayer d’attraper LE nounours qui nous plait avec les pinces qui glissent tout le temps.
Il y a des choses qui ne changent pas, d’une génération à l’autre. Parfois on se retrouve propulsée 20 ans en arrière parce que certains plaisirs, certaines activités ou rituels demeurent les mêmes… J’ai ressenti ça cet après-midi, en allant à la « vogue » (c’est comme ça qu’on dit chez les ardéchois, moi j’appelais ça la ducasse, on dit aussi fête foraine).
Et ce qui ne change pas c’est le sourire de nos petites têtes blondes qui savourent leur tour de manège après avoir longuement réfléchi dans quel bolide ils allaient monter…